Elasticité cablot mouillage.

Bonjour à tous, autant je comprends la nécéssité de l'élasticité d'une amarre autant pour le cablot de mouillage l'élasticité me semble liée à la longueur et au poids de la chaîne en aval.

C'est quand même le poids de la chaîne qui normalement fait l'élasticité de la ligne de mouillage non ? Si beaucoup de chaîne mouillée que le cablot ai 20%, 10% ou 5% d'élasticité ça me semble assez secondaire (ou ?). Dans la négative, pour ceux qui ont un mouillage 100% chaîne ça devrait être un problème vu la non élasticité de la chaîne (ou ?)

J'essaye de piger l'apparente fixette sur l'élasticité du cablot de mouillage que je constate dans la littérature.

Cela dans un projet de mettre un cordage polyester "classique" en 12mm en lieu et place du cablot avec connection à la chaîne au moyen d'une bonne vieille épissure de derrière les fagots. Mes maillons de 8mm ne sont pas trop compatibles avec le tricotage de torons de circonstance comme est l'habitude avec un cablot 3 torrons de résistance équivalente à la chaîne. Si les torrons passent ds mes maillons 8mm c'est que le cablot à un résistance de rupture inférieure à la chaîne. Voila.

L'équipage
17 oct. 2025
17 oct. 2025

Bonjour Pierre3,

Pour comprendre l'intérêt, comprendre que parfois lors des coups en arrière du bateau dans la vague ou "rappel", le mouillage se tend fortement jusque former une ligne quasi droite. A ce moment la force est énorme et il y a deux possibilités, soit l'ancre chasse (ou recule), soit le mouillage se romps en un point.
Il faut de l'élasticité pour amortir ces coups.
Soit en rallongant le mouillage tout chaîne pour garder la ligne en "arc" le plus longtemps possible , soit avec un poids (tjrs l'arc) soit avec du cablot élastique.
Rallonger le tout chaîne est contraignant, et le prix mis de côté, il reste le problème du poids, qui en plus ne sert pas souvent.
Le poids pendu qqs part est pratique, mais il faut quand même un long mouillage.

Alors on met du cablot élastique.

Mettre de la Drisse ne servira à rien, sauf à conserver un angle plus favorable à l'ancre.

Peut être un mixte poids et Drisse dans ton cas, mais vraiment je n'y vois pas l'intérêt.

Bonnes reflexions


Pierre3:Merci, effectivement dans ces conditions je comprends bien la nécessité du bout ayant une bonne élasticité.·le 17 oct. 21:41
Shari:bimak, je te cite:"A ce moment la force est énorme ": en effet, elle l'est, ce qui rend le poids éventuel que tu placerais sur la chaine totalement futile et dérisoire. A moins d'y mettre une pile en béton d'une centaine de kilos, mais qui a ça dans sa baille à mouillage? ·le 18 oct. 07:34
Requiniste:avant de conclure, il faudrait quantifier "la force est énorme"; ca permettrait de savoir quel poids pour l'amortisseur de rappel. Et je ne pense pas que ce soit si énorme. Il y a une grosse force, mais combien ....?·le 24 oct. 11:03
17 oct. 2025

Les amortisseurs d'une voiture transforment les cahots brutaux en doux balancement avec une course d'amortissement de l'ordre de 20 cm. Un cablot polyamide 3torons de 30m va donner une course d'amortissement de 7m, en plus de celle de la chaîne.
Les cablots tressés ou 8 torons sont + faciles à episser sur la chaîne, même de 8mm, et ont l'avantage de ne pas vriller comme le 3 torons.


Addiction:Le polyamide 8 torons à aussi l'avantage de la souplesse et prends beaucoup moins de place dans la baille.J'ai viré le 3 torons qui devenait rigide avec le temps, incomparable !!·le 18 oct. 02:49
18 oct. 2025

La question serait de savoir ce qu'en dise ceux équippé d'un mouillage 100% chaîne, ce cas de figure n'est pas rare et l'élasticité dans ce cas est 100% constituée par le poids. Si la profondeur est faible le poids de la chaîne ne jouera que d'une façon limitée.


Addiction:Depuis que je suis en Méditerranée j'ai 70m de chaîne de 10 et 50m de polyamide 8 tresses, si je peux mouiller long dans la brise les rappels ne sont pas violents mais le bateau tire des bords même avec des faibles profondeurs le poids de la chaîne amorti, je mets long a la main de fer (4m)Je ne suis pas fana des ajouts de poids sur le mouillage, il faut pouvoir dégager rapidement .La tresse nylon sert rarement, c'est pratique pour se mettre cul à quai avec des profondeurs importantes, sinon en mouillage libre c'est toujours sur chaine·le 18 oct. 19:18
Pierre3:OK merci·le 18 oct. 19:20
roberto:J ai ''tout chaine'' (70m de chaine) mais je rajoute toujours un amortisseur textile (je peux aller jusqu a 20-25m) frappe sur la chaine, puis je donne encore du mou a la chaine por qu elle fasse une belle boucle entre davier et point d attache sur la chaine. A part le poids, la partie immergee contribue a ralentir les mouvements oscillants de l avant du bateau.Si je devais avoir besoin d une ligne de 90metres ce sera 70 chaine et 20 textile, sans la boucle. ·le 18 oct. 20:17
Pierre3:merci pour l'info.·le 18 oct. 22:10
pcg:L amortissement de la chaine peut être obtenu de facom simple par 2 montages : - une main de fer avec un bout de 3 metres qui court sur le pont, enroulé sur un amortisseur d amarre caoutchouc- une main de fer avec un bout de 10m extensible , qui est monté sur un taquet d'ammarage a l arriere du bateau . On joue la sur l extensibilité du boutJe n ai pas la main de fer sur le pont , car quand il faut dégager rapidement, la main de fer juste apres le guindeau s enlève en 2 secondes avec un coup de guindeau, ce qui est loin d etre le cas quand la main de fer est retenue par 2 brins de cablots ·le 20 oct. 23:54
Pierre3:Pas con ça pcg.·le 21 oct. 18:10
matelot@19001:Pour calculer tout ça, en tenant compte de tout et même de la longueur et de la nature de l'amortisseur il y a le fameux calculateur xls d'Artimon. Je l'ai mais je n'ai plus le lien pour le télécharger. Une petite recherche devrait permettre de le trouver.·le 21 oct. 18:23
SailorAlex:@pcg : intéressant, je n'avais jamais pensé à cela. Un truc m'interpelle cependant, comment fais tu courir ton câblot, sous tension extrême, sur ton pont avec le mât, la capote, et tout un tas de truc sur le chemin ? Avec le rappel au mouillage, je visualise bien le câblot se balader et raguer un peu partout où il peut non ? ·le 21 oct. 18:45
yantho:SailorAlex: il y a des photos dans le lien "Artimon" que j'ai donné plus bas.·le 21 oct. 19:26
gorlann29:Salut Alex, j' utilise pour çà une grosse poulie ouvrante, qui me permet également d' utiliser un winch d' écoute de génois pour remonter mon câblot par vent fort, plus efficace que le guindeau (manuel).·le 21 oct. 19:38
SailorAlex:Merci à vous, on en apprend tous les jours :) J'imagine que l'avantage de cette technique (outre pour Gorlann la possibilité en plus d'utiliser le winch d'écoute de génois) est d'avoir une bonne longueur de textile pour amortir, sans avoir la main de fer (ou autre nœud de bosse etc) à 10-20 mètres de distance, et cela afin de pouvoir le larguer plus facilement quand ça souffle ?·le 21 oct. 19:54
18 oct. 2025

Pour une chaine de 8mm, un type de cordage en plus a considerer ce sont les cordes dynamiques d escalade, dans les parois sportives ils les remplacent assez souvent, c est assez elastique et resiste plutot bien au ragage.


Solent:Pour avoir fait un peu d’escalade, une petite précision : l’allongement de ces cordages est définitif en cas de chute sévère et les cordages d’alpinismes doivent être renouvelés régulièrement car il perdent un peu de leur élasticité à chaque chute. Donc ce n’est pas du tout adapté à un cordage de mouillage car après quelques rappels un peu violents il auront perdu toute leur élasticité. L’allongement en escalade est destiné à amortir la chute sans rebondir, il ne s’agit pas de faire le yoyo sur la paroi, d’où l’allongement définitif.·le 18 oct. 22:14
Pierre3:j'ai trouvé sur SVB des bouts polyester d'amarrage et mouillage qui ont le même profil technique que les drisses par exemple mais avec une capacité d'allongement sous tension en rapport avec une cablot de mouillage (20%).Cela par exemple: www.svb-marine.fr[...]he.html Je pense utiliser ça avec une épissure sur le dernier maillon. Le tricotage de torons sur les maillons, c'est juste pas mon truc.·le 18 oct. 22:14
ED850:J'utilise aussi aussi des cordes d'alpinisme qui ont une forte résistance couplée à une forte élasticité. Moitessier sur Joshua avait un vieux pneu de voiture. Mes parents avaient adopté ce système en mettant ce pneu autour du guindeau avec un bout de quelques mètres comme estrope. Moi, je mets un bout d'alpinisme que je rallonge en fonction du vent. Il tient à la chaine avec un nœud de cabestan et je mets 2 ou 3m systématiquement et je peux rajouter jusqu'à une vingtaine de m si ça souffle fort (toujours avec la chaine en doublon)·le 18 oct. 22:30

Je vais y aller de ma propre explication :
- l'allongement procuré par une chaine qui se tends est de base assez faible (voir le tableur réalisé par Alain Fraysse alain.fraysse.free.fr[...]lfr.htm ), et donc bien inférieur à l'allongement d'un câblot textile (hors dyneema :D)

Mais c'est loin d'être tout

  • l'allongement de la chaine est bien plus liée à la profondeur qu'à la longueur de la chaine. Si vous mouillez dans 3m d'eau, même en mouillant 100m de chaine, vous n'aurez jamais plus de 3m d'allongement maximum. A l'inverse, le câblot, plus il y a de longueur, plus la plage d'amortissement sera longue. (on peut admettre que c'est quand on mouille long qu'on commence à se préoccuper de l'ammortissement)

  • l'allongement d'un câblot est linéaire : 100kg->1m 200kg->2m 300kg->3m .... 1000kg -> 10m
    Alors que l'allongement d'une chaîne est plutôt sur une courbe logarithmique, ca va plutôt donner un truc du style : 1kg -> 1m 10kg -> 2m 100kg -> 3m 500kg -> 3.7m 1000kg -> 4m (et crac)
    Donc d'une part ca réduit encore d'autant la plage d'ammortissement, puisque l'on peut supposer qu'en conditions difficiles, la ligne sera perpétuellement sous une tension minimale qui va faire perdre au moins 50% de la plage d'amortissement, mais c'est limite une bonne chose,
    vu que d'autre part, l'amortissement sera franchement brutal, puisque le faible amortissement initial ne va pas freiner le recul du bateau qui conserve voir prend de l'inertie, alors que les plus grandes forces se retrouvent amorties sur une durée très faible uniquement en fin de course. Bref, ca va faire crac sur le maillon le plus faible (avec un peu de chance, c'est l'ancre qui se prend un coup de butoir et se mets à chasser un peu. Si c'est une ancre charrue, elle va reculer de 50cm, si c'est une ancre concave, elle va arracher le sol et partir avec)

A noter que l'allongement d'un câblot textile est tellement efficace, surtout sur une grande longueur, que ca ne sert vraiment à rien d'avoir des lignes de mouillage ultra souple en polyamide 3torons. Gardez le polyamide pour les aussières.
N'importe quel câblot en polyester, même tresse gainée, va offrir un allongement d'au moins 10% bien linéaire déjà très efficace.

Perso, je milite contre l'usage du polyamide pour le mouillage. C'est bien au début, et au bout de quelques années, le cordage devient raide comme la justice et infernal à utiliser.
Idem, non au cordage toronné. Ca se mets à vriller et le mouillage est perpétuellement en vrac après.


tdm2023:Je dois mettre un câblot sérieux au bout de mes 55 m de chaîne de 12. On ne trouve pas de polyamide ici. Donc ça m'arrange que tu dises que le polyester convient. Par contre je ne trouve pas de squareline. Il y a soit du 3 torons (que je suis d'accord pour éviter), soit du 16 torons, genre amarre "de luxe". Je compte faire ma jonction chaîne ancre avec une belle épissure sur 50 cm. Est-ce que ça le fait avec du 16 torons ? Mon épissure avec du trois torons sur un bout polypropylène était convenable, sans plus (c'est vrai que c'est dur d'avoir confiance). Je crois savoir que la squareline peut s'épisser très bien, mais qu'en est-il de la 16 torons ? Avant que j'y laisse un bras, j'aimerais m'assurer que ça va le faire ? ·le 23 oct. 00:12

Si on utilise un amortisseur long, je deconseille le trois torons: j en avais un avec le crochet de chaine au bout, au bout d un certain nombre d utilisations j ai remarque qu il s etait tout effiloche au bout: j ai essaye de voir pourquoi et les tensions repetees sur une si grande longueur causent des rotations continues dans l extremite libre du cordage, ceci fait que la partie de chaine molle s entortille et detortille en continu autour du textile, en l endommageant petit a petit. Le 8 torons par contre est stable et s allonge sans rotation (outre a s entasser beaucoup mieux dans la baille)


Un élément me semble systématiquement négligé dans les discussions sur les avantages comparés mouillages tout chaîne vs mouillages câblot, le poids de la chaîne appliquée à l'extrémité de la verge de l'ancre. Dans le cas d'une chaîne tendue au point de présenter une flèche minime, plus de la moitié de son poids s'applique sur la verge (ce serait la moitié dans le cas d'une chaîne à l'horizontal), se qui doit garantir sérieusement la tenue de l'ancre au fond.

Ceci n’empêche pas de prévoir un amortissement des variations de traction au moyen d'un câblot élastique revenant sur l'arrière du bateau pour faire face aux conditions extrêmes, en particulier en cas de houle.


Peuwi:Bon, j'ai répondu en dessous, la mise en forme dans les réponses est absolument infecte.·le 21 oct. 15:24
4j4j

"Dans le cas d'une chaîne tendue au point de présenter une flèche minime, plus de la moitié de son poids s'applique sur la verge (ce serait la moitié dans le cas d'une chaîne à l'horizontal), se qui doit garantir sérieusement la tenue de l'ancre au fond."
Alors, oui ... Mais non ! :D
Non seulement il n'y a aucun poids qui enfonce l'ancre dans le sol, mais il y au contraire une traction verticale (vers le haut), qui arrache l'ancre du sol, c'est bien pour cela que l'on recherche un angle minimal au niveau du dernier maillon.

Par contre, ce qui est intéressant, c'est que j'ai bien galéré à me le démontrer. Parce qu'effectivement, intuitivement, on a envie de considérer la chaine tendue comme une barre rigide dont le poids porterait pour moitié des deux cotés.

Mais bon, récursivement, ca devient simple :
On suppose un fond plat, lisse, sans frottements, et tout le tintoin habituel.
On s'intéresse au cas où la chaine n'est pas totalement tendue, et qu'une partie repose encore au fond (malgré la traction horizontale)
On considère la limite entre le dernier maillon encore au sol, et le premier maillon soulevé.
On calcule le bilan des forces appliqué à ce maillon.
Il faut bien voir que le maillon, lui, il s'en fout du mouillage, de l'ancre, du bateau, de l'état de la mer et des considérations du capitaine. Il est seulement tiré librement des 2 cotés, il peut pivoter et bouger comme il veut, et réponds uniquement au bilan des forces qui lui est appliqué. S'il y a plus de force à gauche qu'à droite, c'est pas son problème à lui, il ira à gauche.

Donc, coté ancre, on a une traction horizontale significative, mais aucune traction verticale (la chaine est à plat au sol)
Pour le maillon lui-même, il y a son poids, qui le tire vers le bas.
Tant que le maillon est au sol, il y a une resistance verticale, mais dès l'instant où le maillon se soulève, la force verticale appliquée par le sol disparait.
Maintenant, si ce maillon se soulève, c'est que coté bateau, il subit bien une traction horizontale qui s'oppose à la traction horizontale de l'ancre, et qu'il y a EN PLUS une traction horizontale (vers le haut) qui le soulève.
Bref, au niveau du dernier maillon, il y a toujours une traction vers le haut, indépendamment du poids de la chaine au dessus de lui.
Maintenant, on continue d'augmenter la traction jusqu'à soulever tous les maillons, et quand on arrive à l'ancre, on a bien eu tout du long une traction uniquement vers le haut.
Si on continue de tirer sur la ligne après que le dernier maillon se soit soulevé, la force ne fait que devenir de plus en plus vers le haut. Le bilan des forces sur l'ancre continue à n'ajouter qu'une force vers le haut, et la seule force qui la maintien au sol (en plus du poids de l'ancre), ce sera l'ancrage dans le sol, certainement pas le poids de la chaine.


Peuwi:Ah, j'ai trouvé une experience plus simple pour le démontrer :Si on mets une chaine horizontale, bien tendue, entre 2 plots, on devine que le poids de la chaine est réparti équitablement entre les deux plots.Mais si on installe les deux plots des rails verticaux, le long desquels les plots peuvent glisser sans frottements. Tant que les 2 plots sont attachés, le poids de la chaine repose équitablement sur les deux plots. Mais si on libère d'un des deux plots, il ne peut plus porter aucun poids, et se retrouve au contraire suspendu par la chaine. La chaine était bien tendue, donc rien ne bouge, mais on devine intuitivement que tout le poids est bien porté par le seul plot encore fixé. On libère le deuxième plot, et tout tombe.Bref, ce n'est pas parce que la chaine est tendue que sont poids repose nécessairement équitablement entre les extrémités.·le 21 oct. 16:20
Erickalon:Effectivement, mon hypothèse d'une équivalence entre la chaîne tendue et une barre rigide n'est pas judicieuse. Je continue la discussion plus bas pour éviter le format commentaire.·le 22 oct. 11:26

Sinon que pensez vous du polyester tressé (8 tresses, 16 tresses ...) sur une ligne de mouillage ?


Peuwi:C'est ce que j'ai, robline rio en 20mm. En gris tant qu'à faire.Perso, j'adore, c'est parfait, et ca coute vraiment pas cher.·le 21 oct. 20:20

Bonsoir, la réponse concernant


matelot@19001:Merci Jacques. J'étais juste étonné que personne ne l'ait encore mentionné.·le 21 oct. 19:18
SailorAlex:Merci pour ces liens, je vais tout lire :)·le 21 oct. 20:11

Pierre, il y a les tableurs excel Fraysse ou Artimon pour le cote analytique (il y a même des applis), sinon le test acide: la prochaine fois que tu vas mouiller avec un peu de vent (bon avec 15-20 noeuds il n'y a pas tellement de différence), frappe un cordage textile relativement elastique à ta chaîne, puis file la longueur que tu penses nécessaire de façon à avoir 5-10m de textile dehors.
Mets en tension la chaine jusqu à avoir du mou dans le cordage et regarde ce qui passe avec les mouvements du bateau, puis mets en tension le cordage juste pour donner du mou à la chaîne et regarde les différences de reaction de la ligne de mouillage avec le mouvement du bateau. Spoiler: il n'y a pas photo.


Galonier:Salut Roberto , que veux tu démontrer ? 1 Er cas : sur ta ligne dé mouillage tu ne dispose que de « l’élasticité «  due a la courbure et au poids de la chaîne , Cas N 2 : tu dispose de l élasticité du cordage plus « l’élasticité «  due au poids de chaîne qui est en doublon sur la longueur du câblot . Tu auras forcément plus d’amorti. Est on d’accord ?·le 22 oct. 09:27

@Peuwi
Effectivement, mon hypothèse d'une équivalence entre la chaîne tendue et une barre rigide n'est pas judicieuse. Nous sommes en présence d'un problème de chaînette (je fais mon savant mais je viens de compléter mes profondes lacunes en faisant quelques recherches, en particulier sur le forum Futura Sciences). Le poids de la chaîne ne va pas exercer de force verticale sur la verge mais il a tout de même un effet loin d'être négligeable en imposant une flèche à la chaîne, ce qui entraîne une diminution sensible de l'angle que fait la chaîne avec l'horizontal au niveau de la jonction à l'ancre.

Un tableur Excel trouvé grace à l'une des discussions de Futura Sciences m'a permis de faire quelques simulations. Je suis parti sur l'hypothèse d'une chaîne de 12, d'un poids de 3.3 kg au mètre, ce qui donne 2.3 kg dans l'eau, une hauteur de l'écubier au dessus du fond de 12 m et une distance horizontale entre l'ancre et l'écubier de 60 m.

Dans l'hypothèse d'un mouillage tout câblot, le poids de la ligne immergée est négligeable. L'angle fait par la ligne en traction et le fond sera dans tous les cas le même, soit environ 11,5 degrés.

La traction maximale pour garder la chaîne à l'horizontal au fond serait de 3800 Newton, soit environ 380 kg. Une traction de 8000 N, soit environ 800 kg, donne un angle de la chaîne avec l'horizontal à la jonction avec l'ancre de 6,1 degrés. Le risque de décrochage de l'ancre dans ces conditions est évidemment nettement atténué par rapport au mouillage tout textile.


Peuwi:Un mouillage tout câblot est valable que pour l'annexe ...Un mouillage câblot est mixte, ne serait-ce que pour le ragage sur les fonds, mais aussi si on veut remonter l'ancre au guindeau.Maintenant, le calcul "tout chaine" prévoit un système purement statique, ce qui n'est pas le cas réel : c'est justement le sujet de fil.Le tout chaîne génère un mauvais amortissement, c'est pourquoi quand le tout chaîne sera content d'avoir 6° quand le mixte a 8°, le tout chaîne a aussi pour la même rafale un pic de tension a 1500kg quand le mixte était resté à 700kg... Et l'angle légèrement inférieur ne suffit pas à compenser la tension supérieure. Si vous faites des simulations, utilisez les outils d'Alain Fraysse, et on comprends vite l'intérêt d'un mouillage mixte - ou amorti - dans un cas réel. ·le 22 oct. 15:34
Addiction:Le problème du mixte se sont les variations de profondeur une jour 3m l'autre 20m, autant j'appréciais le mouillage mixte en Bretagne sur un 7m autant t en voyage sur un bateau plus important le tout chaîne s'impose ne serait-ce que pour le passage de l'epissure dans le guindeau, j'ai regardé le travail des deux solutions en plongée et je ne suis pas persuadé que le nylon participe grandement à un meilleur amortissement, ceci étant extrêmement variable selon la profondeur, la longueur de mouillage possible faute de pouvoir choisir toujours l'optimum ·le 22 oct. 16:36

Vu qu'il existe des cordages non toronés, donc avec une gaîne et une âme (comme une drisse) mais qui possède les bonnes caractéristiques d'élasticité, y a t il un avantage à rester avec du cablot toronés ?

Peut-être du toroné présente un meilleur "grip" lors du passage dans le guindeau à la remontée (?).

Je pose la question car je trouve la solution de la boucle réalisée avec une surliure avec bout à surlier de 2mm (voir photo en annexe) plus convainquante que le tricotage des torons dans les derniers maillons de la chaîne (auquel, c'est plus fort que moi, je n'arrive pas à faire confiance a celle que J'AI réalisé, probablement à tord)


Fabien83:Ça ne paraît pas plus long ni plus compliqué de faire une épissure en bonne et due forme. Je ne vois pas l'intérêt de cette méthode. ·le 22 oct. 12:24
Pierre3:L'intérêt est probablement en partie d'ordre psychologique mais avec l'épissure des torons sur la chaîne je me retrouve à passer une après midi sur des vidéos Youtube pur terminer à ne pas utiliser le cablot car je ne fais pas confiance à mon épissure ("c'étais le fil rouge sur le fil vert ou le fil rouge sur le fil bleu ??!!). Tandis qu'avec une boucle faite au moyen d'une surliure si angoise je rajoute une surliure. Je peux en mettre 4 si ça calme mes angoisses nocturnes au mouillage. Ce que j'aimerais savoir c'est si un gros cordage à torons passerait mieux dans le guindeau du fait de son diamètre imprtant et sa forme.·le 22 oct. 12:45
Peuwi:Tu peux faire la surliure avec du squareline, sans gaine.La gaine va rendre le câblot un peu plus propre, mais on y perds en mordant dans le barbotin... Sauf que câblot et barbotin, de base, c'est rarement foufou, vaut mieux la poupée. A l'inverse, le cordage gainé résiste mieux au ragage contre des petites accroches (gravier ou autre) quand il n'est pas sous tension, ça a tendance à tirer les fibres. Le squareline, il est soit dans l'eau, soit dans la baille à mouillage, mais il aime pas trop se promener sur le pont ou dans les rochers.Par contre, j'insiste, le 3 torons, c'est vraiment, vraiment chiant à l'usage ! A proscrire selon moi.·le 22 oct. 15:43
Pierre3:oui j'ai une poupée au-dessus du barbotin sur mon guindeau, j'imagine qu'i y a moyen de passer de la poupée au barbotin quand on remonte la ligne de mouillage sans trop de difficulté.·le 22 oct. 17:00
tdm2023:Pour que ça rentre dans l'écubier, je privilégie une épissure "linéaire" (qui est sensée être efficace). Mais pour réaliser cette dernière, je suis obligée d'utiliser du bout torroné (3 torrons ou 8 torrons ou 16, etc.), n'est-ce pas ? Donc je ne pourrais pas utiliser un bout gainé qui aurait pu avoir son avantage pour prévenir l'usure au ragage ?·le 23 oct. 00:16
Pierre3:Ca dépend du diamètre de l'écubier. A résistance égale on dirait qu'un bout gainé est plus résistant qu'un bout toroné. un bon bout gainé de 12mm semble être +/- équivalent à un bout toronè de 16mm de diam. Sur ma chaîne de 8 mon écubier devrait avoir un diamètre de 32mm minimum pour l'utilisation d'un bout gainé. Soit 12mm + 12mm + 8mm (les 8mm représentant la chaîne et les 2x 12mm la boucle de bout gaîné. 12mm de bout gainé c'est 4.5 tonnes à la rupture soir l'équivalent de 16mm en toronè (+/-)·le 23 oct. 09:26
Fabien83:@Pierre3, je parlais de la réalisation de cette boucle en photo. Pourquoi ne pas faire une epissure ? Epissure qui sera bien plus résistante et fiable que les coutures en photo. C'est peut-être moi qui n'ai pas bien compris le système. Pour ma part, tout chaîne avec 10m d'amarre élastique en pâte d'oie entre la main de fer et les taquets avant. ·le 23 oct. 22:07
Pierre3:Oui je comprends pour la boucle, je dois regarder comment on procède pour cette épissure.·le 24 oct. 09:42

Pour la bonne tenue il n'y a pas que l'élasticité comme facteur positif, les forces de frottement rentre aussi en compte, c'est pourquoi un mouillage tout chaîne est efficace même dans 3 mètres d'eau et limite aussi les mouvement latéraux.
Le frottement c'est le principe de l'arrimage (une marchandise sanglée sur un plateau de camion par ex)


Peuwi:L'arrimage avec une sangle, ça marcherait beaucoup moins bien si la sangle se soulèvait à chaque fois que la tension augmente ...Mais bon, c'est le credo dans amateurs de grosses chaînes et petites ancres.·le 22 oct. 15:47
Addiction:Sauf qu'il n'y qu'en plaisance que l'on utilise du mixte, pour le frottement je parle bien évidemment de la chaîne qui reste au fond , sur un mouillage chaîne la majeure partie du mouillage est sur le fond, quelqu'un a essayé de tirer 25 m de chaîne dans du sable ou de la vase ? On pourrait presque se passer d'ancre.Pour avoir eu les deux types de mouillage le tout chaîne se prête à toute les situations surtout en mouillage encombré ou ça évite de tirer des bords ·le 22 oct. 17:36

Dans mon intervention précédente je n'ai avancé l'hypothèse d'un mouillage tout câblot que pour illustrer l'intérêt de la chaîne et de son poids. Je pense quelques auteurs dont Rémy Fraysse sous-estiment l'efficacité de celle-ci, peut-être par omission de certains paramètres.

Mon expérience personnelle, bien que n'ayant pas connu de conditions extrêmes au mouillage, m'incite à penser qu'un mouillage tout chaîne est plutôt efficace. J'ai tout de même pratiqué pas mal de mouillage forain, principalement dans les années 80, à l'occasion d'une ballade en Irlande et d'un tour de l'Atlantique avec une ancre Brittany de 20 kg, chaîne de 12, pour un bateau de 12 tonnes. Le bateau est même resté 8 mois sur son mouillage en Guyane sans problème (empennelé pour l'occasion).

En régime dynamique, l'énergie nécessaire pour raidir la chaîne est non négligeable. L'allongement élastique de la chaîne doit également absorber pas mal d'énergie même s'il représente une faible augmentation de longueur. Ces deux effets me semblent être en mesure d'apporter un amortissement non négligeable.

Je par ailleurs suis convaincu de l'intérêt du mouillage mixte pour tenir dans des conditions un peu musclées. Mais mon bateau n’étant pas équipé d'une baille avec capot ouvrant mais uniquement d'un coffre fermé qui reçoit la chaîne à travers un écubier, la solution mixte classique ne lui convient pas. La solution de l'amortisseur à plat pont préconisée par Artimon serait pour moi la meilleure pour améliorer mon équipement.


Pierre3:D'une manière pratique dans mon cas, l'écubier se trouve10 cm devant le guindeau. Quand je remonte la chaîne, c'est la gravité qui fait descendre la chaîne par l'écubier. En prolongeant ma chaîne par un cablot la seule façon que je vois que la transition cablot-chaîne se face sans heurts à la remontée du mouillage est d'avoir quelqu'un en dessous qui tire sur le cablot quand il descend. Or le souci c'est que je prépare mn bateau pour des nav solo...Tout ça pour dire que, ormi les soucis de répartition de poids dans le bateau, un mouillage 100% chaîne avec éventuellement un doublage bout occasionnel est probablement le plus facile.·le 22 oct. 20:03
Erickalon:Nous sommes donc dans la même configuration, l'amortisseur à plat pont semble la meilleure solution. Pour rappel, le lien vers le blog d'Artimon: artimon1.free.fr[...]ues.htm ·le 22 oct. 22:51
Pierre3:Merci pour le lien.·le 23 oct. 08:51
Pierre3:Merci pour le lien.·le 23 oct. 08:52

Jamais servi de manière utile mais j'ai une main de fer qui passe dans une poulie fixée au taquet d'amarrage du pont etlbout de squareline .au taquet arriere.
Sans une bonne ancre correctement dimensionnée il ne faut pas croire au reste du mouillage et le cablot relié à la chaîne ne sert qu'à jouer sur la longueur et l'élasticité et bénéficie du poids embarqué dans le bateau. Pas de cablot s'il y a des rochers et que le bateau se balkade. C'est comme ca que je vois les choses et une poulie ouvrante sert à tout


La lecture de ce fil m'a amené à relire de façon approfondie le classeur Excel d'Artimon qui est un travail d'excellente qualité. Au risque d'enfoncer des portes ouvertes, je souhaite partager ce que j'en retiens en vue d'un échange.

La question la plus importante qui ressort de son étude est clairement le comportement en cas de rafale de vent.

Dans une première phase, le surplus d'énergie apporté par la rafale est absorbé sous forme d’énergie cinétique liée au recul du bateau et d'énergie élastique dans la ligne de mouillage.

Ces deux effets sont réversibles et ne dissipent pas l'énergie mais la restituent au système au moment où l'effet de la rafale peut atteindre son maximum. La ligne de mouillage subit alors un pic de tension qui peut largement dépasser l'effort moyen et entraîner le décrochage de l'ancre ou la rupture de la ligne de mouillage.

Nous nous trouvons dans le cas d'un véhicule dont les amortisseurs ne fonctionnent plus et qui n'est soumis qu'à l'effet des suspensions avec les résultats que l'on imagine. Les effets permettant la dissipation de l'énergie sont limités: frottement de la coque dans l'eau, un peu de frottement dans la ligne de mouillage, en particulier dans les fibres du câblot s'il y en a, dissipation d'énergie dans l'acier de la chaîne sous l'effet de la déformation élastique et un peu de frottement entre les maillons.

L'amortissement supposé apporté par un câblot ou un amortisseur de pont est donc en fait très limité et a un volet négatif.

La solution à ce problème serait donc de trouver un moyen de dissiper une quantité notable d'énergie au lieu de la stocker momentanément. Les systèmes d'amortissement habituellement utilisés en mécanique sont basés sur le frottement, le déplacement turbulent d'un fluide ou la dissipation sous forme d'énergie électrique. Quel système basé sur l'un de ces principes pourrait être adapté à nos besoins? Il est probable qu'une course relativement courte suffise à limiter le pic de façon à éviter la surcharge du mouillage.

Désolé d'avoir été un peu long, mais le sujet me paraît intéressant.


tdm2023:N'y a-t-il pas dissipation d'énergie par frottement de l'air sur le fardage du bateau lorsque celui-ci remonte face au vent, rappelé par l'élasticité de la ligne ? Plus frottements de l'eau sur la coque, et surtout toute l'eau qu'il faut déplacer lorsque le bateau bouge qui dissipe de l'énergie aussi, elle ne s'ouvre pas toute seule devant le bateau comme devant Moïse.·le 23 oct. 20:15
Erickalon:Frottement de la coque dans l'eau, j'en parle effectivement, et le déplacement de l'eau participe à l'amortissement sans aucun doute. Par contre l'effet dans l'air serait négligeable et est à priori dans le sens inverse de ce qui est souhaitable pour soulager la ligne de mouillage. L'ensemble de ces effets semble néanmoins très insuffisant pour amortir efficacement l'effet de la rafale.·le 23 oct. 21:03
tdm2023:Désolé j'ai pas relu Artimon, mais je ne comprends pas trop ta formulation du problème. Il me semble que si l'élasticité est en mesure d'absorber l'énergie de la rafale, il sera temps ensuite de la dissiper. La rafale arrive. Le bateau prend de l'élan, énergie cinétique. Cette énergie, plus celle qui continue d'arriver est transférée et stockée dans l'élasticité de la ligne. Elle sera dissipée ensuite, lorsque la rafale est finie et que le bateau remonte le vent. Le seul cas théorique qui serait problématique serait si les rafales arrivaient à une fréquence égale à la fréquence propre du système bateau+mouillage. Mais ce serait joueur de la part de dame nature.·le 23 oct. 21:15
Addiction:Même si le cas de figure est différent le principe est presque identique, j'ai embarqué à bord des sandow de 20mm qui forment une boucle double, ce dispositif est employé pour les très gros radeaux de sauvetage pour amortir les à coup des lignes au gonflage, j'ai mis ces amortisseurs sur mes lignes d'amarrage à quai à l'occasion de très fort vent, dans les rafales c'était top, pas de choc, mais le bateau reculait beaucoup et, en fin de rafale revenait brutalement en avant, j'ai préféré retirer les amortisseurs et mis mes amarres le plus loin possible en avant.Trop.d'amortissement sur une ligne de mouillage aura un effet pire avec des mouvements trop important du bateau.Pour moi la chaine fonctionne en amortissement proportionnellement à la pression du vent, et l'effet du poids rajoute une composante verticale, il faut un effort monstrueux pour tendre une chaine.J'attends sans impatience les corps mort textiles protégeant les zoosteres il y a fort à parier que les à coup seront plus importants·le 23 oct. 23:34
SailorAlex:Salut Addiction, d'ou tiens tu qu'il faut des efforts monstrueux pour tendre une chaîne ? Personnellement ça va à l'encontre de toutes mes observations ou à plus de 35-40 noeuds peu importe la longueur de chaîne (dans les limites du réaliste de ce que l'on peut transporter à bord), la chaîne est tendue. C'est l'angle de tire qui fait que l'ancre tiendra ou pas. Mais ça n'est que mon avis non éduqué et seulement basé sur mes observations en plongée pendant les coups de vents, pas l'évangile :)·le 23 oct. 23:46
roberto:Absolument, avec une ligne disons "standard" (pas de la chaine de 14 avec un bateau de 7m), 5-6 fois le fond et 20-25noeuds de vent la ligne se souleve completement du fond, c'est factuel. Si le bateau bouge droite/gauche, cela se passe quand il y a les pics de tension.·le 23 oct. 23:57
Addiction:J'ai plongé plusieurs fois et je n'ai jamais vu la chaîne se tendre entre l'ancre et l'etrave, la majeure partie de la chaine était à l'horizontale sur le fond et la partie qui décollait du fond était assez faible, je mouille generalement 40m de.chaine de 10 dans 8m,.jusqu'à 70 si les conditions l'exige, je n'ai pratiquement jamais utilisé le cablot sur ma.ligne sauf grande profondeur dans des conditions tranquilles ·le 24 oct. 00:24
Addiction:Mais à 40 nds de vent il est certain que je ne plonge plus et que je ne quitte pas le bord !!Et dans ces conditions je ne mouille pas non plus à 20m de fond, En revanche je vois bien la vase collée à lachaine sur la partie qui travaille au fond surtout après de. fortes brises, je ne plongé pas.non plus dans la vase des ports !·le 24 oct. 00:33
Requiniste:s'il y a des efforts "monstrueux", quid de la résistance du taquet à bord ?Je ne connais pas le niveau de résistance dudit taquet, mais ca ne doit pas être "monstrueux"; c'est la seconde limite de l'ensemble de l'appareil de mouillage?·le 24 oct. 11:42

Le problème à vouloir ajouter de l'élasticité dans le mouillage c'est que quand le bateau recule, il a tendance à se mettre en travers du fait de la présence du safran. Ceci amplifie le phénomène de tirage de bords au mouillage et induit des efforts énormes dans le mouillage à chaque "virement de bord".

Il y a un probablement un juste milieu à trouver mais le mouillage mixte avec potentiellement plusieurs dizaines de mètres de cablot polyamide me paraît excessif.


Maindo:A propos du tirage de bords : y a t il des astuces pour limiter cela ? Mon bateau navigue réellement. J’ai l'habitude de bloquer le safran pour limiter les rotations autour de l’axe de la quille… mais ça ne suffit pas.Je suis convaincu de la plus value du cablot (de toute façon ma chaine est courte…) j’en viens donc à me dire que j’ai peut être trop d'amortissement car au final mon bateau est libre de mouvements de grande amplitude et bien amortis : il navigue…·le 23 oct. 23:32
roberto:Deux axes: avancer le point d application des forces hydrodynamiques, reculer le point d applications des forces aérodynamiques. Un bon dosage et on arrête presque tout mouvement. :)·le 23 oct. 23:36
LAKS:Pourquoi excessif ?Il serait intéressant de l'expliquer. S'agit-il seulement d'éviter de trop rallonger la ligne de mouillage dans un lieu où le rayon d'evitage esr limité ? ·le 23 oct. 23:39
Fabien83:Maindo, la solution radicale est de mouiller par l'arrière. Sinon, installer une voile de mouillage. J'en ai une, ça marche vraiment bien. ·le 24 oct. 07:19
Maindo:Merci pour vos retours. Excessif j’en sais rien… mon bateau est assez bas, fin, il a peu de fardage (tout est relatif). Je le trouve nerveux il se balade pas mal d’un bord sur l’autre. Deja mis 2 « voiles » (d’ombrage!) et ça ne change pas grand chose. Je mouille toujours par moins de 5 m de fond (20 m de chaine et une petite dizaine de cablot). C’est subjectif mais j’ai l’impression de tirer des bords en permanence. Phenomene de resonance : la bateau va à fond a droite, puis il est rappelé et du coup le rappel lui fait prendre des bords en la vitesse et hop rebelote de l’autre côté. Ce n’est pas inquiétant plus un peu desgreable qu’autre chose… j’essaierai de mettre un carré de tissu entre le patarras et la balancine !·le 24 oct. 21:03

@TDM2023, Artimon lui-même avoue que les résultats de ses calculs sont souvent contre-intuitifs et j'ai passé pas mal de temps avant d'accepter ses conclusions. Si on considère que la rafale dure plus longtemps que la phase de recul du bateau, ce qui est tout de même très probable si elle dure plus d'une dizaine de secondes, la ligne de mouillage aura atteint sa tension maximale quand le bateau aura stoppé à son nouveau point d'équilibre, ce qui est assez facile à concevoir. Ce qui est moins intuitif est que l'énergie cinétique acquise pendant le recul va être transférée à la ligne de mouillage pendant la phase de ralentissement du bateau sous forme d'énergie élastique jusqu'à ce que le bateau stoppe, libérant toute l'énergie cinétique. La ligne de mouillage supporte donc à ce moment la tension due au fardage liée au vent du moment plus la tension élastique due à son allongement, celui-ci étant du à l'augmentation de la force du vent (qui aurait lieu même en l'absence d'inertie du bateau) plus la récupération de l'énergie cinétique.

Un effet lié à une adéquation de fréquence entre la réaction élastique du système ligne de mouillage - bateau et l'arrivée des rafales serait sans doute un cas encore plus pénalisant, mais je suis bien d'accord sur le fait que la nature serait très joueuse sur ce coup-là.

@Fabien83, je me pose également la question de l'intérêt d'un long câblot. Artimon estime qu'un amortisseur à plat pont procure environ 80% de l'amortissement fourni par un câblot de grande longueur. l'intérêt du câblot serait dans ce cas la possibilité d'avoir une plus grande longueur totale de ligne en restant dans des poids acceptables. J'envisage de combiner les deux solutions, à savoir une bonne longueur de chaîne utilisée pour les mouillages courants avec un amortisseur à plat-pont et un câblot prolongeant la chaîne pour pouvoir allonger la ligne en cas de situation exceptionnelle.

Reste à imaginer un véritable système d'amortisseur, capable d'évacuer l'énergie de la rafale sans l'accumuler, et bien sûr qui fasse appel à des technologies les plus simples possibles, adaptées à l'usage sur nos bateaux.


On peut quand-même considérer que tout dépend du bateau que l'on a. Sur un bateau comme celui de tdm2023, je ne sais pas si je me poserai vraiment la question, le tout chaîne ne serait pas gênant, en utilisant ensuite la méthode que l'on préfère pour amortir les accoups quand ça piaule et dans le clapot car sinon c'est évidemment intenable.
Sur un bateau comme le mien 36 pieds 6.5T lège (sur le papier...), je préfère un mouillage mixte car je vis 99% du temps au mouillage depuis 5 ans ininterrompu et :
1. Avec 40m de chaîne, on mouille dans 99% des endroits et des situations
2. Un bateau petit/moyen/léger se comporte tellement mieux avec une répartition des poids soigné
3. 1+2 implique que pour les 1% du temps où il me faut plus de 40m, et bien j'ai 60m de câblot épissé sur ma chaîne. Transporter tout ce poid mort au pire emplacement du bateau pour jamais m'en servir serait pour moi une hérésie.
Il fut un temps je matossais systématiquement mon mouillage (chaîne+ancre) pour les navigations hauturières. Je n'ai plus besoin de le faire, mais je pense qu'il y a quand même des limites saines.

Donc ça dépend quoi, ma meilleure réponse de Normand :)


tdm2023:Je ne sais si c'est un excès de coquetterie de ma part, mais même sur notre tank de 18 tonnes, je me soucie un peu du poids et surtout de sa répartition. Ma baille à mouillage est tout à la pointe, et juste sous le pont. On a de la chaîne de 12 mm, donc ça chiffre vite (175 kilos de chaîne + 35 kilos d'ancre). Pour le moment, on a 55 m de chaîne et rare sont les cas où on a utilisé plus, alors qu'on passe aussi l'essentiel de nos nuits au mouillage (sauf quand on trouve des quais gratuits, comme ici en Grêce, pour faire courrir les gamins c'est pas mal !). Je veux quand même épisser une bonne longueur de cablot, probablement dans les 60 m, pour que mon mouillage soit prêt pour force 8 (d'après les tableurs pré-cités). L'effet essuie-glace est atténué en hissant l'artimon au deuxième ris. Même sur notre tank, rajouter 150 kilos à l'étrave aurait un impact non-négligeable sur nos capacités véliques dans le clapot (du moins, c'est ce que j'imagine, parce que je ne l'ai pas testé vraiment).·le 24 oct. 07:10

Avec du vent et des vagues plus il.y a de longueur de mouillage et de cablot mieux c'est et il ne faut pas chercher à faire des calculs sauf le rayon d'évitage si le vent tourne.La longueur de mouillage et avec son poids assure la tenue de l'ancre.
Si tu ne veux pas d'ammortissement il faut juste la main de fer à la chaine qui ne sert qu'à protéger le guindeau et le ragage de chaine et à être sur un point de tire plus bas


Si çà peux avancer le chmilblik ; deux amares en nylon ø 16 mm ( élasticité) de 15 mètres chacune pour la pâte d’oie donc la moitié court sur le pont, frapes avec un noeud de prussik sur l’amarre polyéthylène ø 24 mm ( résistance / légère ) elle même avec cosse épissé sur émerillon surdimensionnée 3,5kg, s’en suit 12,5 mètres ( = la longueur du bateau ) de chaîne de 12 mm ( poids sur la verge de l’ancre ) et pour terminer l’ancre Mantus de 25 kilos ( accrochage rapide en cas de retournement )
Le bateau ( tri ) large de 7,30 mètres comme tous les tri sans pâte d’oie serait intenable dans le mouillage, 5,5 ~ 6 tonnes (4,8 sur papier), le guindeau 27,5 kilos remplacés par un winch 16 kilos déportée de 2 mètres en arrière.
Plusieurs fois des vents soutenus de 42 ~ 45 avec rafales 50 ~ 52 …


Pour essayer de faire avancer mon idée d'amélioration de la dissipation d'énergie pendant les rafales, il serait possible de reprendre l'idée du frein de bôme Wälder: utiliser un amortisseur à plat pont très élastique fixé sur l'arrière du bateau, enroulé de quelques tours sur un tambour fixe avant sa liaison à la chaîne. Le recul du bateau entraînerait un allongement de l'amortisseur avec une dissipation d'énergie supplémentaire par frottement sur le tambour.

Le système fonctionnerait dans les deux sens, évitant également un retour trop violent après la rafale. L'amortissement par frottement n'est pas le système le plus efficace mais il a l'avantage d'être simple. Un système d'amortissement hydraulique serait évidemment plus efficace mais nettement plus complexe à concevoir, à réaliser, à mettre en oeuvre et à entretenir en milieu salin.


Peuwi:Je n'ai pas eu l'occasion de réagir plus tôt, mais : tu as déjà expérimenté ce problème de résonnance amplifiée au mouillage ?Je pense que personne ne l'a jamais vu. (pour une raison simple : oui, au relâchement de la tension, toute l'energie est dissipée par la prise au vent du bateau, les rafales, ce n'est généralement pas du tout ou rien)Alors pourquoi chercher des solutions à un problème imaginaire ?·le 24 oct. 14:42
Addiction:Oui, surtout qu'en dehors de la plaisance à voile personne ne se pose ce genre de questions, le voileux à souvent l'esprit torturé·le 24 oct. 14:45
Erickalon:@Peuwi, Non, comme toi je n'imagine pas sérieusement la possibilité d'une résonance amplifiée. La seule question que je cherche à traiter est le pic de tension résultant de la combinaison de l'énergie accumulée pendant le recul avec la tension du au fardage, et là ce n'est pas de la spéculation mais le résultat de phénomènes physiques que l'on a toutes les chances d'expérimenter dans la vraie vie.@Addiction, mon expérience maritime ne se limite par à la plaisance, loin de là, mais cela ne m'empêche pas de chercher à mieux comprendre les questions auxquelles nous pouvons être confrontés en plaisance, et l'analyse théorique ne me déplait pas.Ceci dit, dans la pratique je ne pose pas tant de questions et j'arrive généralement à bien dormir au mouillage.·le 24 oct. 19:15
Addiction:Chacun ses petites occupations ! Malgré mon manque de culture scientifique j'essaye de suivre le fil·le 24 oct. 19:27

Comme TDM 2023 a décrit ici plus haut ma baille à mouillage est aussi (presque) tout à la pointe et quasi sous le pont. Mon avant typique années 1970 est très pincé (voir photo en annexe) donc cette disposition du poids de la chaîne est probablement vraiment pas idéale et vraissemsablement au moins en partie responsable du caractère un peu trop ardent du bateau, l'ancre étant à perpet sur le davier n'aidant pas.

Cet aspect reste dans le sujet du fil car il détermine l'utilité d'un mouillage chaîne-cablot par rapport à 100% chaîne.

Cela dit même dans le cas d'un mouillage mixte, 40m de chaîne placés tout à l'avant n'est pas top.

40m de chaîne de 8 ne constitue pas un volume très important donc j'avais pensé qu'une des solution pour que ce poids soit mieux disposé (placé plus bas et plus en arrière) serait de "canalisé" la chaîne à la montée et à la descente au moyen (par exemple) d'un tube PVC diamère 100mm (par exemple pour le diam.) monté en bias et bien supporté de manière à ce que la chaîne se dépose dans une baille à mouillage placée sous l'avant de la couchette en V donc quelque chose comme 30cm derrière et 80 cm plus bas que l'emplacement d'origine de la baille à mouillage.
Avantage 1: meilleur disposition du poids
Avantage 2: la chaîne étant disposée plus bas, meilleur "avalement" de la chaîne par l'écubier, l'éffet de la gravité étant plus important. J'ai eu des "bourrages" du guindeau ayant pour cause probable la position trop haute de la baille à mouillage, 30 cm de chaîne dans l'écubier ne présentant probablement pas un "appel suffisant pour que la chaîne évacue bien le guindeau à la remontée du mouillage.
Avantage 3: la baille à mouillage dans sa position actuelle est installée à mis hauteur dans la pointe avant rendant cet espace difficilement utilisable pour un rangement quelquonque or ce serait un bon endroit pour ranger des objets relativement légers comme des cordages, pare-bats extra etc.

Qu'en pensez-vous ?


Erickalon:Certainement une bonne solution si la disposition du bateau le permet. L'idéal est semble-t-il la disposition des Boréal, mais difficile à adapter à un bateau déjà construit.·le 24 oct. 10:53
Pierre3:je vais vérifier au bateau si cette disposition expliquée plus haut est possible. Une des raison d'une baille à mouillage placée haut est très probablement l'évacuation de la flotte qui passe par l'écubier. Il y a cet aspect aussi à prendre en compte.·le 24 oct. 11:59
Fabien83:C'est un autre sujet mais, sans vouloir lancer un énième débat stérile, avant de me préoccuper des performances de la ligne de mouillage, je remplacerais déjà l'ancre. ·le 24 oct. 12:54
Pierre3:Remplacerais ou replacerais ? (la placer plus vers l'arrière, par exemple sur des "blocs en bois" sur la plage avant).·le 24 oct. 13:08
Galonier:oui , c 'est un élement important en terme de performance de ligne de mouillage , qui si donné pour performant , doit pouvoir te faire raccourcir ta chaine entre 5m et 10m pour une meme tenue !!mais tu perds le coté Vintage du bateau . ( attention j' aime le Vintage ... je suis sur un Chance 37 ! ) ·le 24 oct. 13:21
Pierre3:Une ancre delta est correcte non ?·le 24 oct. 14:58
roberto:J'avais pensé le faire, puis en regardant ce que la ligne de mouillage peut remonter comme algues, vase plus ou moins puante etc, avoir tout cela dans un coffre à l'intérieur dans une cabine... puis bon si on lave et on nettoie tout à chaque remontée, pour le comportement du bateau en nav c'est surement mieux·le 24 oct. 16:36
Fabien83:Pierre3, c'est une CQR sur la photo, d'où ma remarque.·le 24 oct. 19:20
Pierre3:C'est un autre bateau, j'ai une delta.·le 24 oct. 19:46
Fabien83:"Mon avant typique années 1970 est très pincé (voir photo en annexe)". Sur ton profil Tinder, tu as la photo de Brad Pitt ? 😁·le 24 oct. 19:50
Pierre3:Brad Pitt a un peu épaissí non ces derniers temps ? Donc on dira Brad Pitt des années 1990 :)·le 24 oct. 22:41
patrice25:c une soc charrue·le 25 oct. 02:53

Toute ancre est correcte pour le fond est environnement donnée et pas pour d’autres. Donc c’est les éléments qui vont déterminer le choix. Si vous ne changez pas d’environnement une seule suffit si non plusieurs différentes pour pouvoir adapter.


Pourkoa:La mienne en hauturier je la descends dans le fond de cale en l’arrimant pour qu’elle y reste. C’est aussi là-bas que je stocke les autres.·le 25 oct. 09:37

J'ai un mouillage tout chaine de 70 mètres.
Lorsque le vent atteint 15nds, je passe 15m de polyamide de 8, qui en théorie s'allonge de 50%, et en pratique ne doit pas être bien loin. Si on met trop gros, on perd en élasticité.
Ca évite les coups de béliers à l'avant et soulage le matériel. En théorie, ça devrait péter autour de 1t3. Le jour où j'ai une tonne de traction sur le mouillage, j'aurais d'autres soucis à gérer.


Domde:Ça rend quasi impossible d’aller dans les mouillages méditerranéens l’été au vu de l’encombrement avec souvent 5 à 10 m de fonds. Sur des fonds de bonne tenue 5 fois la hauteur et mini 40 m. Ça le fait très bien même avec 60 noeuds. Je rajoute un amortisseur et 5 m d’amarre extensible. ·le 25 oct. 15:18
Domde:Mon ancre tient jusqu’à 2,5T dans les tests 20kg.·le 25 oct. 15:19
red sky:je dépasse rarement 50m de chaine, et de toute manière, lorsque je dois allonger, il n'y a pas grand monde dehors. Avec 10m de marnage, il vaut mieux avoir de la chaine prête à sortir.·le 25 oct. 16:15
12h12h

15 mètres de cablot plus 70 m de chaîne à partir de 15 noeuds ??
Je ne comprends pas...
Ou alors tu as un tank ?
La dernière fois que j'ai rallongé les 50 mètres de chaîne avec du cablot (du squareline de 18 je crois), c'était à la Badine avec 50 noeuds de mistral et 5 mètres de fond.
Dans du bon sable hein !
L'année d'après c'était de l'est,en face à Porquerolles, là on a eu plus,60 noeuds, même profondeur... j'ai juste rajouté un amortisseur avec 2m de cablot sur la chaîne (noeud de bosse) et au final plus confortable; le bateau tirait moins de bords, même si on se faisait coucher par les rafales qui arrivaient dans tous les sens.


Erickalon:On revient un peu à la question que je soulignais, il serait souhaitable que l'amortisseur ne joue pas les ressorts, et donc que l'élasticité soit complétée par une dissipation d'énergie par frottement ou autre phénomène physique.·le 25 oct. 14:21
red sky:je n'ai jamais dit que je mets 70m de chaine, mais avec un marnage qui atteint parfois 10m, ça pourrait en effet.·le 25 oct. 16:12
James :Ok ok on comprend mieux mais tu n'es pas clair en mélangeant ton bout avec...On ne sait pas sa fonction ni à quelle longueur de chaîne il est ni s'il est tout seul ???L'amortisseur que j'utilise en tout chaîne ne joue pas les ressorts à 50 ou 60 noeuds au mouillage,il amortit les a-oups des rafales ,évite le bruit du ragage de la chaîne sur le réa du.davier quand elle arrive presque en tension l'énergie est déjà bien atténuée.C'est un Forsheda gros modèle,pa ni piess p'oblem comme disent les antillais .Faut faire juste le nombre de tours qu'il faut (pas plus de deux à mon goût pour ne pas le massacrer)J'en ai plein, j'ai aussitôt quatres amares équipées avec ,quel confort avec ·le 25 oct. 19:38

quand on a que de la chaine une main de fer avec un amortisseur va éviter à celle ci de se tendre si la chaine se tend par accous les maillons se déforment et cela peut aller jusqu'à la rupture .
perso en cas de coup de vent prévu ,si je ne pouvais pas m'abriter j'aoutais un poids
additionnel sur ma ligne de mouillage .
c'est un peu le rôle du cablot en square line ou braid ,c'est le top au point de vue élasticité .
alain


tdm2023:C'est quoi le "braid" pour toi ? ça s'épisse ? Polyamide obligatoire/préférable ou Polyester peut le faire (dur de trouver du nylon ici) ?·le 25 oct. 18:37
Pourkoa:@ tdm2023 deux produits avec des +et - complémentaires mais pas remplaçables. Polyamide = allongement de 20% et résistant donc diamètre plus petit, bonne tenue en main.Polyester = ne prend pas l’eau, résiste au UV , c’est ce que les pêcheurs utilisent… ·le 25 oct. 20:36

la soc charrue articulée c pas terrible.On fait avec ce qu'on a mais c'est pas une bonne ancre pour assurer un bon mouillage


La phare de Capelinhos  sur l'ile d'Horta au Açores avec son premier étage englouti sous les cendres de l'éruption de 1957.

Phare du monde

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La phare de Capelinhos sur l'ile d'Horta au Açores avec son premier étage englouti sous les cendres de l'éruption de 1957.

2022