Choix de bateau

Bonjour,
Je suis en réflexion sur l'achat d'un voilier, je cherche un dériveur ou quille relevable je ne connais pas bien la différence et les qualités de chacun entre dériveur intégral, lesté; quille relevable..longueur environ 7m50, programme navigation côtier, vivre un peu dessus de temps en temps donc je privilégie l'habitat plutôt que les performances, je suis seul et peut être un jour descendre le canal du midi.
budget maxi 10 000 euros.
j'ai vu des first 24, gib sea 242, tonic 23..
Merci d'avance pour vos retours.

L'équipage
28 nov. 2025
30 nov. 2025

Dériveur intégral : la dérive sert à guider le bateau en ligne droite, la stabilité se fait grâce à la forme de coque (stabilité de forme) et d'un lest situé dans la coque. Mouvements doux en navigation, remontée au vent potentiellement moins bonne qu'avec un quillard pur (variable d'un modèle de voilier à un autre). Ne pas excessivement gîter, l'angle de retournement étant faible.

Dériveur lesté : dérive pour guider en ligne droite, stabilité procurée par un saumon de l'est extérieur à la coque sans lequel coulisse la dérive. Lignes d'eau rarement hydro-dynamiques, mais système simple, plutôt fiable et éprouvé. Echouage avec béquilles. Tirant d'eau un peu plus important qu'avec un dériveur intégral.

Quille relevable : tous les avantages du quillard + tous ceux du dériveur lesté. Stabilité de poids importante, plan anti-dérive très efficace. Point négatif : révision du système plus complexe et coûteuse que les deux premiers. En cas de talonnage, système de "fusible" permettant à la quille de remonter, uniquement dans le cas d'une quille pivotante. Variante : quille sabre qui remonte dans un puits : mieux vaut ne jamais talonner (système Etap).

Il existe encore un système intermédiaire...

Le "semi-quille relevable". En gros une galette de fonte dans les fonds (comme un dériveur intégral) associé à une quille pivotante moins lourde qu'un QR classique. Système en vigueur sur le Kelt 707 ou sur les derniers Challenger (avec quelques variantes). Avantages : quille plus facile à relever, mouvements de coque très doux (comme un DI), importante stabilité. Inconvénients : complexe à fabriquer donc très coûteux en neuf. Mais comme les bateaux sont aujourd'hui d'occasion, on s'en fiche.

J'ai navigué sur deux Challenger de même taille, un quillard (Europe) et un quille relevable (Bravo), les comportements sont radicalement différents. Et j'adore le QR !


30 nov. 2025

Grace ou à cause d'internet la curiosité n'est plus un défaut sinon toutes les éditions des glénans traitent du sujet, bon ok faut l'acheter et surtout le lire....

mersetbateaux.com[...]oilier/


30 nov. 202530 nov. 2025

Quand même relativement souvent des fils ici sur HEO qui font état de soucis de systèmes de quille relevable "sabre" comme cédric décrit ci-dessus. A moins d'avoir une place de port qui ne permet pas d'avoir plus qu'un certains tirant d'eau mon impression est que la seule bonne raison d'avoir un mécanisme qui permet de soulever le lest est dans le cas d'un dériveur intégral en alu dont les fonds sont épais et qui donc permet d'échouer sur la coque.

Cette configuration permet l'accès à plein d'endroit auquel moi je n'ai pas accès avec mes deux mètres de tirant d'eau. Par exemple en Bretagne nord j'étais handicapé.

Pour moi le "trade off" d'avoir un système de lest fragile sans capacité d'échouage ne me parraît pas du tout convainquant à moins d'avoir un projet très particulier ou une grande zone de nav ou un lest profond ne passe pas. Par exemple aux USA beaucoup de voiliers ont été fait avec des systèmes de dérives relevable car la zone de nav "chesepeake bay" était énorme, très populaire parmis les voileux et peu profonde.

Dans mon cas je suis passé d'un bateau de 1.25m de tirant d'eau à 2m, et je navigue exactement de la même manière, je ne me dis jamais "Ah zut, pas de chance, je ne peux pas aller la à cause de mes 75 cm en plus" car dans la "vrais vie" on prend un pied de pilote énorme de toutes façons, par contre si j'étais passé d'un dériveur intégral à un bateau de 2m de tirant d'eau la ça aurait fait une grosse différence.

Cette longue bafouille pour dire que le choix me semble être entre dériveur intégral qui pourra échouer sans être un voilier très pointu et un bateau à lest fixe qui naviguera très bien mais qui ne pourra pas échouer et acheter un bateau "lest court" en pensant qu'on va naviguer différemment qu'avec un bateau qui a un lest 30cm plus profond est pour moi une erreur typique de débutant.

Aussi, souvent aussi important que la profondeur du lest est sa capacité à encaisser des chocs, ma construction quille plomb sur plan Sparkman & Stephens me permet d'aller à des endroits mal pavé pas parcequ'il est court (2m) mais parcequ'il est incomparablement plus solidement construit que celui (par exemple) d'un First 31.7 qui cale aussi dans le 2m. Du coup on ne naviguera pas de la même manière (ci-dessous on voit la giga pièce en inox sur laquelle le lest et le pied de mât sont repris, le machin est des gros cercles dedans). Quand les bateaux de production récents font d'énormes détours autour de coins mal pavé ma tendance sera de passer à travers, quelques tours au foc et un ris pour ralentir le bateau et une bonne veille sur la carte, ma marge de risque est acceptable.


30 nov. 2025

On lit de plus en plus de témoignages de propriétaires de voiliers quillards qui ne sont pas réellement gênés par leur tirant d'eau, je suis assez d'accord avec ça, bien que barbotant uniquement en Méditerranée.

Je suis plus nuancé en ce qui concerne les petites unités, donc des voiliers légers, donc faciles à manœuvrer ou à pousser à la main. Jusqu'à 7 ou 8 mètres, tout est d'une facilité déconcertante.

Dans ce cas-là, un appendice mobile revient à envisager une autre manière de naviguer. On se rapproche davantage de ce que peuvent faire les petites vedettes (approche des plages, utilisation des bouées plus proches du bord, entrée dans des étangs...). C'est ce que j'ai découvert avec mon bateau. Si je ne suis pas gêné avec 1,70m de quille, je peux aller plus loin quand je la remonte à 0,80.

Petit voilier + appendice mobile = autre façon de faire de la croisière côtière !


02 déc. 2025

le parfait est ......................LE FIRST 27.7 un FINOT CONQ

FIFTYFIFTY


05 déc. 2025

Je crois qu'il y a au moins 1.8m dans le canal du midi... suivant ta région de navigation, le dériveur ou autre choix ne me semble pas s'imposer, tu as des 30 pieds avec de belles performances qui ne tirent pas plus de 1m50 ... moins de soucis et plus de plaisir à la voile.


Glouh Glouh:Je suis passé avec 1.3m de TE en 2014. Ça a tapé plusieurs fois, c'est l'aileron qui a pris. 1m8 sur le canal du midi c'est impossible ·le 05 déc. 22:45
nicocarreau:Exact . Beaucoup témoignent de ça dernièrement 1m50 ça touche ça ne passe pas même vnf le disent il y a assez peu d'entretien le mieux c'est moins d'un mètre pour passer tranquille ·le 05 déc. 22:48
05 déc. 2025

le plus fabuleux ...un peu plus grand le FIRST 27.7 un FINOT CONQ
2.20m 0.80 m

FIFTYFIFTY


aquilalaroche:Tu radotes encore et toujours.·le 05 déc. 22:46
Phare de Vieste (IT) , 20 juillet 2023, Photo argentique.

Phare du monde

  • 4.5 (55)

Phare de Vieste (IT) , 20 juillet 2023, Photo argentique.

2022