Qui a déjà supprimé un propulseur d'étrave ?

Il est plus courant d'en ajouter un sur un bateau qui n'en avait pas. Mais faisant face à la perspective inverse, je pose la question : qui a déjà franchi le pas de supprimer un propulseur d'étrave (qui fonctionne, au moins un peu) ?
Quelles étaient vos motivations ?
Quels bénéfices réels ? des regrets ?

Ceux qui ont déjà pensé à supprimer le leur sans encore franchir le pas peuvent avoir aussi des idées sur ce thème.

PS: je pose la question histoire de trouver auprès de vous le courage de franchir le pas prochainement.

PS2: j'ai déjà exposé mon cas perso

L'équipage
28 nov. 2025
28 nov. 202528 nov. 2025

Perso, à part le bruit éventuel du clapot au mouillage dans un tunnel trop prés de la surface sur une caréne de plat à barbe moderne, je ne vois pas l'interet de se passer de ce superbe accessoire (s'il est solidement réalisé)...
Ce ne sont pas les pouillèmes de nœuds hypothétiques gagnés qui motivent ce boulot ?
A part pour un super régatier en monotypie qui a déjà des superbes voiles, une carène propre et une helice bec de carnard, je ne vois pas l'intérêt.
Nous avions fait des jolies polaires sur un Haliotis avant et après la pose d'un beau tunnel avec deflecteurs : aucune différence perceptible à notre niveau.


28 nov. 2025

En fait pour nous, le gain recherché n'est pas en vitesse - même si on cracherait pas sur un petit pouillème de nœud en plus. Le gain recherché est en terme de minmiser la complexité, de débarquer tout ce qui n'est pas indispensable et de reboucher les trous dans la coque.
Le bilan de notre propulseur sur 3 ans est plutôt mitigé : les fois où il a vraiment été utilse se comptent sur les doigts d'une main, par contre il nous a causé pas mal de soucis avec une resortie d'eau après chantier, et à présent une nouvelle petite fuite (et dans ma coque acier, j'aime pas les fuites).

Mais peut-être qu'avec ma deuxième main gauche j'avais mal assuré le collage (je soupçonne un manque d'épaisseur de mastic). Peut-être aussi que le mastic PU que j'ai trouvé en urgence en Tunisie était moins performant qu'un bon sika 591 (notamment eu égard à son adhérence sur la fonte d'alu).


28 nov. 2025

Salut, je n'ai jamais eu besoin d'enlever un propulseur. Mais si j'avais acheté un bateau équipé de ce truc, je l'aurais supprimé. Jusqu'à 12/13m , pour moi c'est la triple peine :
- Complexité : un trou de plus dans la coque, un bouzin électrique en plus.
- Poids mal placé.
- Perte de flottabilité mal placée.
Bien sur, pour un grand voilier peu manœuvrant, dont le programme implique des manœuvres de port fréquentes, je comprends ceux qui préfèrent disposer de cette solution pour maitriser l'avant.


28 nov. 202528 nov. 2025

J’ai hésité il y a longtemps de poser un et finalement j’ai décidé de ne pas le faire. Je ne regrette absolument pas mon choix, finalement on est plus heureux sans la charge d’entretien d’une chose supplémentaire.. et dans le même esprit, mais je crois que ça vous concerne moins j’ai supprimé le guindeau électrique et le mouillage tout chaîne … C’est sur que si vous y allez régulièrement dans les ports, vous en ferez plus souvent l’usage et dans ce cas là question ne ce pose pas.


28 nov. 2025

Mon canot est un bi-safran de 45´ et malheureusement c’est un accessoire indispensable dans ce cas. Sinon je m’en passerais volontiers! Je rejoins vos avis, du fait du coût, de la complexité, et du poids mal placé (avec en plus la batterie indispensable à l’avant, 80kg en tout au bas mot).
Maintenant on voit parfois 2 propulseurs sur un 38 pieds, à la proue et à la poupe ! Faut vraiment aimer les emm…


29 nov. 202529 nov. 2025

J'avais refuser d'en avoir un et franchement, pour moins de 40 pieds sans bi safran, cela n'a vraiment que peu d'intérêt, sauf pour ceux qui ne savent pas comment utiliser une aussière pour manœuvrer.
Et le problème majeur est que le jour où il tombe en panne, ils deviennent incapables de sortir d'un quai avec un vent contraire.
J'en ai même vu à Ouessant se reprendre cinq fois pour prendre une bouée en s'aidant de leur propulseur. Navrant...


James :J'ai un 42 pieds bi safran sans prop et si au début je flippais à chaque manœuvre maintenant je suis plus serein avec l'expérience et on trouve d'autres astuces...J'ai remarqué des fois que quand je passe la marche arrière avec un peu d'erre en avant, à disons un bon noeud, le bateau recule droit sans effet de pas, bizarre ...Je n'en mettrai évidemment pas sur mon bateau mais c'est bien pratique faut dire .Pourtant j'en ai déjà monté trois, c'est vraiment pas compliqué à faire,faut juste avoir quand même l'habitude de la strat et bien réfléchir avant de faire le trou...·le 29 nov. 08:32
Domde:Cela dépend dans quelle région on navigue, en méditerranée occidentale les ports sont surchargés, les pannes sont trop étroites pour manœuvrer, même avec seulement un 37 pieds il faut parfois virer en biais dès la moitié du bateau sorti sinon on touche les bateaux en face ou on accroche la pendille du voisin sous le vent en sortant si le vent y porte, la technique consiste si on est seul consiste à sortir comme un diable en mettant en avant fort, avec un nœud de voleur sur l'amarre passée en double au vent que l'on lâche d'un coup.c'est un peu plus facile pour y rentrer mais avec du vent fort de travers on a droit qu'à un essai sinon... J'ai un 41 pieds avec bout dehors et navigue parfois en solo, le propulseur dans ces conditions est une sécurité. Je m'en sers très peu mais je suis bien content de l'avoir.·le 29 nov. 09:33
James :Oui les ports en Med ne sont pas faciles .Bon j'y suis 6/7 jours en moyenne chaque été, ça n'est pas une chose que je fais tous les jours.Si jamais ça craint avec le vent (c'est surtout ça qui est gênant) et que je suis seul je demande au port de m'aider ils le font sans soucis avec un zod ou en envoyant un gars à la place qui m'attend.Bon ,avec une hélice à mise en drapeau j'ai le pas surpuissant en marche arrière,je m'arrête sur place s'il le faut, même si ça n'est pas la panacée...J'ai aussi un bout dehors fixe et c'est un inconvénient pour ça c'est vrai ·le 29 nov. 09:52
29 nov. 2025

bjr
si je comprends bien le bateau est en acier ,je ne voie aucun probleme a souder une plaque de chaque coté ...en laissant le tunnel en place s'il ne gene pas


ED850:Oui. Il est sur que pour naviguer en été sur la côte d'Azur aux ports bondés, un propulseur est un équipement utile. Pour la croisière lointaine, c'est plus un handicap qu'autre chose. Souder 2 plaques est une solution simple.·le 29 nov. 10:22
tdm2023:Et pour l'entretien peinture/ rouille de l'intérieur du tunnel, tu crois pas que ça pourrait poser problème ?? La lumière fait 10 cm par 5 cm environ, c'est juste.·le 29 nov. 11:17
Domde:Sinon pour éviter d'avoir des bêtes dans le tunnel quand le bateau reste longtemps à flot on peut mettre deux ballons en mousse de part d'autre du tunnel relié par un tendeur. Ça évite d'avoir tout a démonter pour nettoyer. On peut aussi les mettre au mouillage pour éviter le bruit.·le 29 nov. 11:25
Pourkoa:A votre place en supprimant je supprimerais tout et soudage des plaques intérieur et extérieur , l’entretien sera grandement facilité en plus ça vous fait un gain de place pour des rangements… et lors de futurs contrôles douaniers ils ne vont pas vous regarder avec un œil malicieux.. ;)·le 29 nov. 11:29
Calypso2:non si le tunnel est étanche une fois les plaques soudées il n'y aura pas de rouille a se former à l'interieur ..faute d'oxygene .dans un premier temps l'oxygene sera brulé par la formation d'un peu de rouille superficiel puis l'effet s'arrétéra ...·le 29 nov. 12:01
29 nov. 2025

Si ça fait 4 ans que tu te poses la question ( www.hisse-et-oh.com[...]r-avant ), tu devrais gentiment avoir une idée de la réponse... ;-)

Je n'ai évidemment pas de propulseur sur mon petit 37" et n'en ressens pas le besoin. Des Allemands rencontrés en 2023 à Porto Santo sur un sister ship avaient installé propulseurs d'étrave et de poupe: 14 ans à naviguer en mer du nord, dans des ports étroits et bondés ou des amarrages se font entre 4 piquets, les besoins ne sont pas les mêmes.

Sur un gros ketch en acier, le problème me semble plus être soit d'installer un vrai bon propulseur, fiable, dans les règles de l'art, soit effectivement de supprimer un machin lourd, inutile et qui pose des problèmes. Souvent ce sera le budget qui dictera la réponse, ce qui a le mérite d'en apporter une, à défaut d'avoir la certitude que c'est la meilleure.


tdm2023:Mazette, j'ai relu le fil dont tu donnes le lien : je me posais exactement la question il y a quatre ans ! Je radote, je tourne en rond. C'est grave... Installer un plus gros propulseur n'est pas aujourd'hui une orientation en accord avec notre dynamique de simplification. Et puis, il va bien falloir qu'on commence à voyager un peu plus et bricoler un peu moins...·le 29 nov. 18:06
Flora :):Mais non, vous prenez votre temps et c'est très bien ! qu'en pense la petite famille ? ;-)·le 29 nov. 18:12
tdm2023:Merci @Flora pour ta bienveillance qui chaque fois nous fait chaud au coeur ! Les enfants se demandent pourquoi le parquet de leur chambre est tout le temps levé, mais ça ne les empêche pas de s'amuser !·le 30 nov. 02:05
29 nov. 2025

@Calypso et aux autres.

Si on peut fermer le tunnel en soudant, de l'extérieur du tunnel, deux joues, ça pourrait bien me séduire parce que ça offre un compromis pertinent pour nous : on a une solution solide sans s'engager dans un trop gros chantier (comme la découpe du tunnel actuel et reconstruction de la coque et des lisses), et on garde l'option de remettre un jour en route le propulseur, pour nous ou pour d'autres.

En fait, j'imaginais pas qu'on puisse souder seulement de l'extérieur, et s'il fallait souder aussi de l'intérieur, c'était plus compliqué comme chantier.

*Comment il faudrait faire dans les grandes lignes ? *sachant que, de mémoire, c'est du 5mm.

Il faudrait trouver du 5mm en tôle marine, j'imagine ?
Puis chanfreiner la joue qu'on aura découpée pour la souder en 2 ou 3 passes ?
Peut-on ainsi garantir une solide étanchéité ? Il faudra tester avec un resuage ? possible avec le tunnel ?
Il faudra reprendre le système de peinture à l'extérieur bien sûr, mais aussi à l'intérieur du tunnel ?
Ensuite, j'imaginais ferner la lumière et les trous de boulons, non pas avec une plaque soudée, mais avec une plaque collée au mastic PU ou polymer. Est-ce qu'on peut ainsi espérer conserver, sur le long terme, une étanchéité étouffant la rouille, comme l'a décrite @Calypso ?


James :Tu te sers des trous des boulons pour les mettre qui ressortent et tu les soudes, ça fera un point de serrage pour ta plaque ?·le 29 nov. 18:46
tdm2023:C'est une idée. Sinon je pensais aussi à utiliser de grands colliers de serrage au diamêtre du tunnel pour tenir - le temps que ça colle - une plaque qui couvrirait jusqu'aux trous inclus.·le 29 nov. 18:54
James :Tu peux les y laisser aussi en sécurité tes colliers.Par contre si tu y stokes des camemberts ou des meules de tomme faut pouvoir ouvrir...Avec un système de frais tu vends ça dans le monde entier...·le 29 nov. 19:10
29 nov. 2025

ma petite methode : constat il sera impossible de reprendre les soudures par l'interieur ...donc dans ce cas on fait de la maniere suivante : on soude sur le perimetre a l'interieur un plat disons 30/5 .. puis on pose la tole dessus plus petite de 6/7mm sur le pourtour ..ainsi tu auras une soudure en pleine pénétration sur le perimetre et pourras faire 2 passes en ensuite meulage et surface de coque nickel ...


29 nov. 202529 nov. 2025

Tu as raison de te poser ces questions et être toujours en questionnement. Néanmoins, je pense qu'il faut relativiser beaucoup de choses. Le monde actuel est très sécuritaire et vous, les jeunes, avez été élevés dans cette optique ou il fallait tout sécuriser, bretelles et ceinture pour tout. On a navigué plus simplement et il est encore possible de le faire. Par contre, il faut se forcer et aller contre les injonctions multiples qui veulent t'imposer une préparation de ouf. On a fait notre 2eme tdm avec nos 3 enfants en achetant notre bateau en Mai, départ en Juillet avec un régul et rien d'autre. Une montre et un sextant et des cartes récupérées en cours de route. Oui, tu peux naviguer. Oui, tu peux aller en Afrique, aux Iles du Cap Vert, en Amérique du Sud, aux Antilles ... ton bateau est un bon bateau sur et robuste. Ne t’inquiètes pas trop, tout se passe beaucoup mieux qu'on ne le pense si on suit les 2 préceptes de base à la navigation lointaine : va doucement et fais simplement.
Tu bouches ton propulseur avec 2 plaques soudées et t'as plus à t'en occuper.


30 nov. 202530 nov. 2025

Courte apparté pour répondre à @ED850.

Certes ça nous prend un peu de temps de nous préparer, et ça commence à me chatouiller, mais c'est qu'on part de loin. Quand on a entrepris de se lancer dans ce choix de vie (premiers messages sur HEO en décembre 2017, si je me souviens bien), nous étions complètement novices dans le domaine - on n'a pas appris la voile avec nos parents et grands parents. On n'a pas hérité de ce bagage diffus de compétences et de culture qui fait qu'on sait de quoi on parle et qu'on connait la mer. Nous on partait de très loin, de zéro.

Donc à partir de 2018 on a commencé à naviguer sur les bateaux des autres et à apprendre tout un tas de choses. Pour le pire et pour le meilleur (surtout le meilleur, soyons pas ingrats), on s'est beaucoup formés sur les pages d'HEO aussi.

D'ailleurs, c'est en nous inspirant notamment de beaucoup de tes conseils (bateau lourd, de belle dimension, costaud) que l'on a acheté, à l'été 2022, notre bateau. Et on ne regrette pas.

Pour ton deuxième tour du monde, outre le fait que tu disposais déjà d'une grande expérience de la mer, tu as acheté un bateau de série qui - dans une certaine mesure au moins - et précisément parce que c'était un bateau de série, était prêt à partir (puisque tu es parti avec, c'est qu'il était prêt à partir) : un bateau de série, sorti du chantier terminé. Là encore, notre cas est un peu différent, puisqu'avec notre budget et nos ambitions on a acheté un bateau issu de construction amateur qu'il restait encore, si ce n'est à finir, au moins à fiabiliser. Tant mieux, ça nous permettait de nous former aux techniques de maintenance, etc.

Depuis qu'on a le bateau, on a, dans le désordre :
- changé l'inverseur et modifié l'hélice parce que le montage ancien "écrasait" le moteur qui ne pouvait pas prendre ses tours, ce qui était clairement un problème
- changé la ligne de mouillage (facile, mais important)
- modifié la baille à mouillage (avec le recul, on aurait pu ne pas se lancer là-dedans, mais maintenant on va pouvoir stocker à poste une belle longueur de cablot qui nous permettra d'être paré pour presque tous les mouillages)
- redressé la mêche de safran qui était tordue (sacrée opération réalisée avec des tourneurs tunisiens)
- conçu et mis en place un système de production et de stockage d'électricité cohérent et fonctionnel qui nous permet d'être autonomes même en hiver (270AH de lithium, 800 W de panneaux solaires)
- modification du portique pour accueillir les panneaux
- repris la peinture et l'étanchéité d'un énorme salon de pont de 10 panneaux de plexi de 15mm d'épaisseur, les plus grands font 1m10 de diagonale (9L de sika au total, qui dit mieux ?)
- ajouté un chauffage (Refleks) avec deux radiateurs à eau
- ajouté des sondes de température et de pression d'huile sur le moteur ainsi que des cadrans, ce qui me semble ne pas être un gadget
- modification du circuit de gazole et ajout d'un filtre décanteur sérieux
- dérouillé et repris à l'epoxy alimentaire nos deux cuves acier d'eau sanitaire et installé un filtre pour pouvoir boire l'eau du bord et gagner en autonomie (800+ litres)
- installé un ordinateur de bord pour avoir Opencpn à la table à carte
- enlevé un vieux WC fuillard et construit et installé des toilettes sèches (dont on est assez contents)
- modifié assez largement la cabine avant (suppression d'une salle de bain) pour faire une belle cabine pour nos enfants
- modifications importantes dans l'hyraulique du circuit de barre
- redressé des cadènes qui n'étaient pas orientées dans l'axe des haubans ce qui faisait que les "U" travaillaient très mal (ce n'est pas un détail !)))
- plus de nombreuses tâches d'entretien courant
- plus plein d'autres petites choses que j'oublie

Bref, notre bateau n'était pas "prêt à partir" quand nous l'avons acheté (et on le savait). Certains de ces chantiers relèvent du confort, mais la plupart relève de la fiabilisation d'un bateau issu de la construction amateur et qui n'avait jamais encore navigué plus loin qu'un aller-retour Sète-Cassis.

De temps en temps, j'ai pu courrir le risque de succomber aux sirènes de la sur-sécurité et du sur-équipement (qui chantent notamment sur HEO), par exemple quand j'ai voulu m'équiper de balises MOB/AIS (qui sont déjà HS) et construire une alarme qui réveillerait ma femme quand je serais tombé à l'eau. Mais la plupart de nos chantiers vont plutôt dans le sens de la simplificattion, de l'autonomie et de la sécurité par robustesse (suivant en cela tes préceptes).

Depuis juin 2022 on vit à bord à temps plein. On a quitté notre point de départ (Marseille!) en 2023. On a quitté la France en 2024 (après l'arrivée du troisième moussaillon). Et depuis on rôde encore en Mediterrannée pour continuer à gagner en expérience avant d'aller plus loin. Mais le voyage a déjà commencé !

Si ça prend du temps de finir de préparer ce bateau, c'est aussi qu'on fait ça avec trois gamins dans les pattes, tout en maintenant la caisse de bord avec une activité artisanale embarquée, tout en faisant l'école pour les petits, et le plus souvent au mouillage, pas dans un hangar, donc au rythme des saisons.

Les trois trucs qui restent à régler :
- le propulseur dont il est question dans ce fil
- la capote de descente qui est une arlesienne (ne dit on pas que les cordonniers sont les plus mal chaussés)
- et un calculateur de rechange pour notre pilote parce que l'actuel va nous lâcher un jour (sur ce point effectivement, ceinture et bretelles)

Un dernier chantier pour la route, après on arrête : alternateur d'arbre. On verra. Peut-être pas indispensable.

Bref, c'était juste pour dire... merci à tous - à @ED850 et à tout le monde - merci de nous aider à soigner nos incompétences, merci de supporter nos égarements, et désolé d'être lents :) (souvenons nous du lièvre et de la torture)


30 nov. 2025

@Calypso et aux autres.
Merci pour la présentation du mode opératoire.

Si j'ai bien compris tu proposes de souder une "couronne" 5mm en retrait à l'intérieur du tunnel. Cette couronne est un fer plat (en rond) de 30mm de large sur 5mm d'épaisseur. On tire un trait de soudure, de l'extérieur pour souder, en continu, cette couronne au tunnel. Ensuite, on prend la joue à proprement parler, en 5mm d' épaisseur, elle fait la taille du tunnel, moins 6 ou 7mm sur le pourtour. On remplit ce creux en plusieurs passes pour fixer la joue et assurer l'étanchéité. J'ai bon ? (voir dessin)

Quatre questions :

1) Est-ce que dans cette configuration, on peut/doit pratiquer un ressuage pour vérifier l'étanchéité ?

2) si je comprends bien, il y aura tout une zone sans peinture, entre la couronne et la joue, inatteignable. C'est pas grave ?

3) Tu dis qu'une fois le tunnel étanché, l'oxygène va se consommer en rouille, puis la rouille n'ira pas plus loin qu'une légère fleur. Je te remercie vivement pour cet éclairage parce que c'est une question que je me posais depuis longtemps : quel quantité de rouille peut advenir dans un volume fermé ? Maintenant, si je veux fermer la lumière du propulseur avec une plaque collée au mastic sika (pour garder la possibilité d'une visite de temps en temps, et pour éventuellement remettre le propulseur un jour) : est-ce qu'une étanchéité au sika permettra la même "protection anticorrosive par asphyxie" que si le tunnel est fermé entièrement par soudure ? J'imagine que la moindre fuite laissant passer l'oxygène, laisserait alors la rouille s'installer. Si je visite le tunnel tous les 5 ans ou 10 ans, un petit volume d'air frais ne fera pas plus qu'un peu de fleur de rouille supplémentaire, n'est-ce pas ? Je concède que la question est un peu théorique, mais ça m'intéresse de comprendre au mieux ces phénomènes contre lesquels nous luttons.

4) Si un jour il est question de remettre en service le propulseur, il suffit de découper les joues ? au découpeur plasma ? ça fera quand même 1cm d'épaisseur...

Merci pour vos lumières.
Certaines de mes questions pourront sembler naïve et/ou tirée par les cheveux. Je suis au courant. Elles n'en attendent pas moins d'être éclairées par vos lumières.


Calypso2:je n'ai rien a ajouter ,le croquis est bon ...si c'est étanche il n'y aura pas de rouille ...il y a bien un truc ...avant de fermer ,rempli le tunnel d'huile ...ainsi tu sera tranquille et s'il y a une fuite tu le verra ·le 30 nov. 18:15
tdm2023:merci beaucoup pour tes conseils de grande valeur ! Ce sera pas évident de remplir d'huile étant donné que la lumière n'est pas sur le dessus du tunnel mais sur le côté. Je pourrai envoyer du dinitrol, c'est un antirouille pour corps ceux, genre intérieur de portières.·le 30 nov. 18:32
Calypso2:bon courage si la soudeur est faite par un bon soudeur ça devrait etre étanche sans probleme ·le 30 nov. 18:43
Calypso2:pour l'étanchéité ...le bateau est forcement a terre pour souder les plaques ensuite lorsqu'il est mi a l'eau tu peux controler son étancheité avant de fermer tes trous a l'interieur ·le 30 nov. 18:49
Pourkoa:L’azote ne oxyde pas , avant dans les magasins photo pro il était vendu en aérosol pour créer un « bouchon » chimique avan la fermeture des bouteilles de chimie autrement la chimie était bonne pour la poubelle. En remplaçant l’air dans votre cavité par de l’azote avant fermeture et ensuite à chaque ouverture pareil vous devriez être tranquille.·le 30 nov. 20:27
tdm2023:A y re-réfléchir, je trouve que l'idée de remplir d'huile est intéressante car elle permet : 1) de vérifier, avant la mise à l'eau, que la soudure des joues est bien étanche, et 2) de prévenir de manière efficace la rouille sur le long terme. Une fois les joues soudées, je pourrais fermer la lumière du propulseur avec une plaque collée au mastic (résistant au hydrocarbures), puis faire un trou de diamètre 6 ou 8, tarraudé, pour remplir d'huile. Un boulon entourré de sika permettra de reboucher. Si un jour je dois remonter le propulseur, ce petit trou pourra être rapidement bouché à la soudure. Le seul inconvénient de l'huile c'est si les douaniers me demandent d'ouvrir comme @Pourkoa l'évoquait, ça va être cracra... Sinon, je note aussi l'idée de l'azote, piste intéressante. Mais d'après ce que je vois c'est plus léger que l'air : difficile de le faire tenir en place dans le tunnel sauf à faire un trou par en dessous : difficile. Et cette option n'offre pas l'avantage de valider l'étanchéité.·le 30 nov. 20:43
Calypso2:et pour l'huile un autre avantage ;si un jour il y a une fuite tu verras tout de suite un irisation de l'eau autour du bateau ·le 30 nov. 20:47
tdm2023:@Calypso Nom de Dieu, si il persiste à me faire des fuites même une fois rebouché avec des joues soudées, c'est vraiment qu'il me veut du mal ce tunnel...·le 30 nov. 21:03
Pourkoa:Et + www.gnlf.org[...]27.html ·le 30 nov. 21:25
Pourkoa:Et vous confiiez au plus grand la tâche de haute importance à accomplir qui consiste à peindre avec un pinceau scotché au bout du col de signe en observant ce qu’il fait sur le téléphone.. ;)·le 30 nov. 21:29
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2022