Manœuvre HLM en solo

Le micro de la VHF doit être accessible depuis le poste de barre. Soit une télécommande, soit la VHF dans la descente.

Mais l’appel VHF n’est peut-être pas le chose la plus urgente à faire. Par exemple, pointer sur le navigateur la position du point de la chute serait une priorité. Ensuite configurer le bateau pour pouvoir manœuvrer.

Mon avis pour y avoir réfléchi puisque je navigue souvent en duo.

J'ai écarté la manoeuvre classique de ralingue sauf si le temps ne permet pas la mnoeuvre au moteur. Je propose une variante du Quick stop adapté à mon bord puisque dans mon cas le démarrage moteur nécessite du temps de mise en place.

1/ Mise à la cape immédiate. Cela permet de figer au mieux la situation même si on va dériver. Cela permet de se donner la possibilité de quitter la barre.
2/ mise en place et démarrage du moteur.
3/ Jet de la bouée et appel mayday (à ce stade si on a de la chance qu'il fait beau, qu'on a réagit immédiatement et que l'HàM arrive à nager on peut espérer récuper l'HàM mais cela fait beaucoup de si.)

Sinon il va falloir manoeuvrer. Ici je reprends le quick stop mais je tombe la VA qui empèche de voir vers l'avant et qui risque de m'epècher de manœuvrer au moteur. je n'ai pas d'enrouleur donc elle est facile à tomber.

4/ On tombe la voile d'avant et on borde plat la GV.

Il y a deux cas. Soit on étant au portant lors de la chute et l'HàM est au vent. Soit on était au près et l'HàM est sous notre vent.

Si l'HàM est sous notre vent il faudra faire durer le bord de VA suffisamment pour revenir sur lui au près.

5/ travers pendant deux longueurs.
6/ descente VA (plus longue si on est au vent de l'Ham plus courte sinon.
7/ Travers jusquà être dans le travers de l'HàM
8/ retour dans le secteur vent debout, On choque la gv pour qu'elle ne soit pas propulsive si nécessaire.

9/ On fait ce que l'on peut pour récuper l'HàM et c'est là que seul à bord c'est vraiment complexe (si tant est que le reste soit facile).

Bref il ne faut pas tomber à la mer.

Sous spi on est carrément mal. raison de plus de s'attacher sous spi (ce que je ne fais pas à tort).

Allez un geste d amour, on se jette a l eau aussi :)
Ce qui on dit est parfois le cas avec les mamans quand leur jeune enfant tombe a l eau, plouf la maman qui le suit.

On navigue à deux, la nuit et dès que le temps l'exgige c'est le port du gilet harnais avec balise ais automatique, le traceur est interfacé ais, l'alarme est active, l'appareil est à proximité des barres en bout de table de cockpit
Pour les manœuvres de jour par beau temps je me contente d'un gilet très simple sans harnais.
Pour la récupération une bouée mob avec 60m de filin flottant, l'echelle est accessible depuis l'extérieur du tableau.
Les manœuvres appropriées sont écrites sur une fiche plastifiée à la table à carte, un collègue s'est noyé entre Benodet et les Glenan, il etait le seul à savoir naviguer ce jour la et ses copains n'ont pas eu les bonnes réactions.

Le repérage du "mob" est une chose, mais suite des opérations pour la remontée à bord ?

Hello,
L'ancien proprio de mon premier bateau avait, lors de sa première sortie accompagné de sa femme, expliqué à celle ci la fameuse manoeuvre de récupération, au cas où il tomberait à l'eau.
Il m'avait raconté que sa femme était restée du coup silencieuse par la suite, puis, une fois revenue à bon port, lui avait annoncé qu'elle refuserait désormais de monter à bord si un 3ème larron ne s'y trouvait pas.
Résultat des courses, ses projets de grand départ en couple s'étaient complètement écroulés, et il s'était contenté durant 7 ans de navs locales en solo.
Lorsque j'ai une nouvelle équipière à bord, c'est un sujet que personnellement je n'aborde pas, surtout si on s'entend bien...c'est un coup à se retrouver seul prématurément!
Je n'en ai rencontré de toute façon qu'une seule(une Canadienne anglophone, ancienne capitaine de ferry et régatière chevronnée) capable je pense de me récupérer au cas où, les autres en auraient été bien incapables.
Mais elles avaient d'autres qualités...